Inicio de la venta:
viernes, 26 de abril de 2024 a las 17:23
Objeto n°1477752521
Fin de la venta:
martes, 14 de mayo de 2024 a las 16:37
SUPERBE CARTE PUBLICITAIRE / SYNDICALISME / APRES GUERRE /
GESTION OUVRIERE / ACIEREIS DU NORD à MARSEILLE/
RECONTRUCTION APRES GUERRE / REPARATION DE LOCOMOTIVES/ ETC ....
VOIR HISTORIQUE CI APRES EN FIN DU PARAGRAPHE "DESCRIPTION"
DESCRIPTION
CIRCA 1945
titre « à 120 à l’heure Nuit et Jour …. pour tous »
SUPERBE DESSIN ET SUPERBES COLORIS CHOISIS
FORMAT pliée 15.5 CM X 12 CM
VOLET DEPLIANT DE 4 CARTES IMPRIMEES RECTO VERSO
DOCUENT EN BONNE CONDITION ET TRES FRAIS
VOIR SCANS
VOIR HISTORIQUE
HISTORIQUE
SOURCES
MUSEE DE LA RESISTANCE EN LIGNE ORG
EXTRAIT
Contexte historique
Le contrôle des entreprises constitue un enjeu important pour la Résistance, en particulier communiste, dans le cadre de l’insurrection nationale. Les Aciéries du Nord sont l’une des plus importantes usines métallurgiques de Marseille. Élément d’un puissant groupe national dont les De Wendel sont l’actionnaire principal, elle est sous contrat avec la SNCF, dont elle répare les locomotives. Située dans la banlieue industrielle est de Marseille, à proximité des ateliers SNCF du Prado, elle emploie des centaines de personnes. La CGT clandestine y est très implantée et les ouvriers ont participé activement aux mouvements de grève sous l’Occupation. Alors que le mot d’ordre était alors de saboter la production, il s’agit, pendant les combats de la Libération, de sauvegarder l’outil de travail. Les Milices patriotiques auxquelles appartiennent les résistants photographiés exercent donc un contrôle strict en ce sens. D’ailleurs, le comité local de Libération prend, à ce moment-là, le contrôle de l’entreprise, arrête la direction collaborationniste et ne tarde pas à relancer, sous sa responsabilité, les réparations de locomotives.
VOIR AUSSI
AUTO GESTION
SOURCES
https://autogestion.asso.fr/1944-marseille-lan-i-de-lautogestion/
EXTRAIT
« Rendre au travailleur ses outils » ?
Les réquisitions sont portées par les militants de la CGT et saluées par la presse régionale du Front national ou du Parti communiste. Mais le consensus est très large. Plusieurs articles du Méridional , organe, rappelons-le, du MRP naissant, en témoignent. L’un d’entre eux, publié le 23 septembre 1944, sous le titre « Rendre au travailleur ses outils » estime que ces mesures seront accueillies « comme un pavé dans la marre des trusts où croassent d’innombrables grenouilles » . Il propose d’aller plus loin et de « débrider complètement l’abcès d’un capitalisme tentaculaire », car « les moyens de production sont d’abord au travailleur, avant d’être au capital » . Il est difficile d’être plus incisif dans la contestation du système établi.
Cette poussée sociale ne se traduit pas uniquement dans les quinze réquisitions de Marseille. Des comités de gestion naissent aussi, à la Libération, dans l’Allier, le Sud-Ouest, ou à Lyon, chez Berliet … Le mouvement ne se limite pas à la Provence et touche l’ensemble d’une France méridionale qui s’étend, vers le Nord, jusqu’à la région lyonnaise ou à l’Allier. C’est sans doute à Marseille qu’il est le plus radical, le plus ample, et qu’il se prolonge le plus longtemps.
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